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Lorsque l’on se lance dans l’acquisition d’un bien immobilier, on pense souvent aux frais les plus évidents tels que le prix du bien, les dépenses liées au déménagement et, bien sûr, les fameux frais de notaire. Mais saviez-vous qu’il existe également des frais méconnus ou même cachés qui peuvent venir augmenter le coût total de votre achat ? Dans cet article, nous vous dévoilons ces frais cachés pour que vous puissiez mieux anticiper le budget nécessaire à votre projet immobilier.

Frais d’acquisition : tout ce qu’il faut savoir

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les frais d’acquisition ne se limitent pas aux frais de notaire. En effet, lorsque vous achetez un bien immobilier, vous devez impérativement régler plusieurs autres types de frais. Voici un petit tour d’horizon des différentes charges liées à l’acquisition d’un logement :

  • Taxe d’aménagement : cette taxe est obligatoire si vous souhaitez réaliser des travaux dans le cadre de la construction ou de l’aménagement d’une habitation. Elle est généralement calculée en fonction de la surface de plancher créée suite aux travaux.
  • Frais administratifs : il s’agit notamment des frais de dossier et des frais d’hypothèque qui sont fixés par l’établissement bancaire que vous aurez choisi pour financer votre achat immobilier.
  • Frais de garantie : ils permettent de sécuriser le remboursement du prêt en cas de défaillance de l’emprunteur. Ils sont généralement exigés par les organismes de crédit et varient en fonction du montant emprunté et de la durée du prêt.

Comment réduire les frais d’acquisition ?

Même s’il n’est pas toujours possible de supprimer totalement ces frais supplémentaires, certains moyens peuvent vous permettre de les réduire considérablement :

  1. Négocier les frais de dossier auprès de votre banque afin qu’elle réduise ou annule ces charges.
  2. Comparer les offres de prêt immobilier pour trouver celle qui propose les taux les plus avantageux et les frais de garantie les plus bas.
  3. Opter pour une hypothèque au lieu d’une caution bancaire si cela est préférable pour vous et si le contexte s’y prête.

Les frais liés au financement

Parmi les coûts cachés lors de l’achat d’un bien immobilier, on retrouve également ceux relatifs à la souscription d’un prêt immobilier. En effet, il est courant que des frais liés au crédit soient appliqués et viennent alourdir la facture. Voici quelques exemples de frais souvent sous-estimés :

  • Assurance emprunteur : elle est obligatoire dans le cadre d’un prêt immobilier et représente un coût non négligeable. Toutefois, vous pouvez comparer les offres d’assurance pour trouver la plus intéressante en termes de prix et de garanties.
  • Frais de courtage : si vous faites appel à un courtier pour vous aider dans votre recherche de prêt immobilier, vous devrez généralement lui verser des honoraires. Ceux-ci peuvent être importants, alors pensez à vérifier les tarifs avant de vous engager.
  • Frais annexes : certains coûts additionnels comme la gestion du dossier ou l’inscription au fichier national des incidents de remboursement de crédits aux particuliers (FICP) peuvent également venir alourdir la facture.

Conseils pour limiter les frais liés au financement

  1. Comparer les taux des différentes offres pour choisir celle qui sera la moins chère sur toute la durée du prêt.
  2. Déléguer son assurance emprunteur auprès d’un autre organisme que son établissement de crédit pour bénéficier d’un meilleur rapport garantie/prix.
  3. Envisager la possibilité de souscrire le crédit sans passer par un intermédiaire (courtier), en négociant directement avec l’établissement financier.

L’indemnité d’immobilisation : attention à la petite clause !

Lorsque vous achetez un bien immobilier, vous pouvez être amené à verser une indemnité d’immobilisation au vendeur. Il s’agit d’une somme d’argent qui permet de réserver le bien en attendant que la vente soit définitivement conclue. Cette indemnité est généralement fixée entre 5 et 10% du prix du logement.

Cependant, il est important de préciser dans le compromis ou la promesse de vente que cette somme sera déduite du montant total lors de l’achat final. Dans le cas contraire, celle-ci ne serait pas considérée comme un acompte et ne viendrait pas diminuer le prix de votre acquisition, alourdissant ainsi davantage la facture.

L’achat d’un bien immobilier engendre souvent des frais méconnus qui peuvent peser lourd dans le budget. Il est donc essentiel de bien se renseigner sur ces dépenses afin de les anticiper et de les maîtriser autant que possible. Ainsi, vous pourrez établir un plan de financement plus précis et réaliste, évitant ainsi de mauvaises surprises lors de la signature chez le notaire !