Sommaire:

La maîtrise de la consommation d’eau en logement de type collectif est une vraie préoccupation pour les particuliers. Toutefois, il est tout à fait possible de personnaliser son propre compteur. Grâce à cette solution, il est possible d’installer un compteur d’eau individuel si on est locataire, et ainsi être en mesure de se procurer sa propre facture.

Il est important de connaître à ses débuts le mode de fonctionnement des compteurs d’eau pour les locataires puisque les compteurs partiels sont de plus en plus appréciés par ces derniers.

À quel moment faut-il installer un compteur d’eau individuel pour le locataire ?

Au regard de la réglementation française, il est désormais impératif de mettre en place un compteur individuel adapté à tous les locataires. Cependant, cette réglementation ne concerne que les immeubles construits à partir du premier novembre 2007.

Par ailleurs, en ce qui concerne les copropriétés qui sont dirigées par un conseil syndical, la mise en place de cette mesure devra être précédemment présentée au vote et conquérir les voix de la majorité des copropriétaires.

Ce sont pour ces motifs que la très grande partie des copropriétés sont équipées d’un compteur d’eau collectif. Il revient ensuite au syndic de faire l’estimation et de transmettre les factures aux différents locataires ou copropriétaires.

Par conséquent, la pose ou non d’un compteur d’eau individuel pour chaque occupant, est conditionnée par la présence d’un compteur collectif et la validation de la communauté. Beaucoup de personnes estiment que le comptage collectif de l’eau ne constitue pas une méthode efficiente pour maîtriser la consommation d’eau.

Comment installer un compteur d’eau individuel pour un locataire ?

Comme nous vous l’avons préalablement précisé, lorsqu’il s’agit d’un compteur d’eau collectif, le locataire n’a pas à faire de démarche précise si ce n’est d’avertir le syndic qui dirige la copropriété. Ainsi, il pourra stopper les factures du précédent locataire.

D’une manière générale, en ce qui concerne les compteurs individuels destinés à chaque locataire, surtout pour les habitations récemment construites, ce serait plutôt le propriétaire du lieu d’habitation qui en serait le responsable, même en cas de location.

De ce fait, le compteur d’eau individuel demeurera donc au nom du propriétaire qui vous invitera à vous acquitter de la facturation. Cette dernière inclut la consommation d’eau et les charges d’abonnement.

En effet, de plus en plus de sociétés de distribution d’eau privilégient les contrats avec les propriétaires. Cela est sans doute dû au fait que les propriétaires ne varient pas aussi fréquemment que les locataires.

Toutefois, dans certains cas, les sociétés conviennent de conclure des contrats avec les locataires eux-mêmes. Il vous reste à prendre contact avec la compagnie et le compteur reviendra sous votre nom.

Les étapes d’installation d’un compteur d’eau individuel pour locataire

Dans le cas spécifique où le compteur d’eau est individuel et lorsque le détenteur ne possède pas la gestion de l’eau, il conviendra au locataire de réaliser toutes les procédures relatives à la réalisation d’un abonnement à l’eau, en agissant personnellement en son nom.

Néanmoins, il faut savoir que même si on retrouve différentes compagnies qui sont responsables de la répartition de l’eau dans les métropoles le fait que dans la métropole, il ne vous sera pas permis de sélectionner la société puisqu’il n’y a qu’une seule compagnie par commune.

La pose d’un nouveau compteur d’eau varie suivant la situation, la compagnie et le type d’installation à effectuer, mais la gamme de tarifs se trouve entre 30 et 40 euros.

On vous demandera de communiquer quelques pièces telles que les données bancaires, les coordonnées de facturation, la date de mise en service, le relevé du compteur actuel, etc. Par la suite, le contrat de souscription d’eau pourra être mis à votre nom.

Les principaux éléments à considérer pour l’installation d’un compteur d’eau individuel pour locataire sont comme tels :

  • l’opinion de l’assemblée générale ;
  • la gestion du syndic ;
  • le compteur collectif ;
  • la compagnie de distribution de l’eau.